Aristote: "l'apatride est ou un être dégradé, ou au-dessus de l'humanité"

Publié le par Béthune

" Ces considérations montrent donc que la cité est au nombre des réalités qui existent naturellement, et que l’homme est par nature un animal politique. Et celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des circonstances, est ou un être dégradé, ou au-dessus de l’humanité. Il est  l’homme traité ignominieusement par Homère de

Sans famille, sans loi, sans foyer,

car, en même temps que naturellement apatride, il est aussi brandon de discorde, et on peut le comparer à une pièce isolée au jeu de tric-trac. "

Aristote, Politique, I, 2. Traduction J. Tricot, Vrin, Paris, 2005

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